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De rien

12 mars 2009

Petite revue de presse par rapport à l'actu de Taiwan

http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2009/03/12/2003438273

http://www.new7wonders.com/nature/en/nominees/asia/c/YuShan/

http://www.taipeitimes.com/News/front/archives/2009/03/12/2003438282


http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2009/03/12/2003438271


http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2009/03/12/2003438262


http://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2009/03/12/2003438283

http://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2009/03/12/2003438281

Cela n'engage en rien...
On a passé une heure sur ce texte:

http://www.rfi.fr/actufr/articles/111/article_79084.asp

"Chine / Tibet A Lhassa, à la veille des célébrations du 50e anniversaire du soulèvement tibétain, le matériel anti-émeutes des soldats chinois est prêt.(Photo : Martin Liu/EyePress News) Cinquante ans d'exil" puis elle n'a pu s'empècher d'enchaîner sur deux lignes, deux points seulement...

L'actualité est riche, mais qu'est-ce que j'y peux...
http://www.taipeitimes.com/News?pubdate=2009-02-28

On continue ou PAUSE
http://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2009/03/12/2003438281

Modernisation/ EN FRANCE On solde aux Puces de Paris Saint-Ouen ! par Caroline Lafargue Article publié le 26/01/2009 Dernière mise à jour le 11/02/2009 à 17:57 TU Elles sont nées au pied des fortifications de Paris en 1885, grâce à l’ingéniosité des chiffonniers, crocheteurs et autres « pêcheurs de lune ». De la commode Louis XV au mécanisme d’horlogerie, en passant par la fripe, les brocanteurs et antiquaires proposent de tout aux Puces de Paris Saint-Ouen. Pour pallier les effets de la crise et repeupler les allées de ses marchés, cette vénérable institution s’associe pour la première fois aux soldes « Shopping by Paris », jusqu’au 11 février prochain. Une modernisation qui ressemble fort à une révolution. Imprimer l'article Envoyer l'article Réagir à l'article Engoncé dans sa doudoune, Philippe Pèlerin fait les cent pas devant sa boutique. Comme 50 autres antiquaires du marché Vernaison, ce jeune pucier spécialisé dans les gravures du XIXe siècle affiche le panonceau « Shopping by Paris ». Il fait partie des progressistes qui souhaitent dépoussiérer l’image des Puces. Pour cette grande première, il a décidé de pratiquer un rabais de 25% sur toutes ses gravures. Las, ce samedi, la pluie s’est invitée dans les allées clairsemées du plus vieux marché d’antiquités des Puces. Le touriste étranger, qui représentait 90% de la clientèle, devient une denrée rare. Les Américains, touchés de plein fouet par la crise, sont quasiment invisibles. « Pour être franc, je n’ai pas eu beaucoup de visites, je vous mentirais si je vous disais que je ne sens pas les effets de la crise. Mais ce n’est pas le but du jeu. Il y a cette vieille image de l’antiquaire qui attend derrière son bureau en costume, en lisant le Figaro Magazine et en faisant des mots croisés. Nous, on veut montrer qu’on est dynamiques », explique-t-il. Quelques badauds déambulent parmi les étals, mais on est loin de la ruée des soldes. Ce mot relève d’ailleurs quasiment du blasphème au royaume des marchandises anciennes et rares. Les antiquaires préfèrent parler pudiquement de « bon plan ». Car c’est une loi d’airain dans le métier : les prix se discutent certes toujours, mais ne sont pas compressibles à l’infini. Pourtant la tendance est à l’âpre marchandage. Même une amatrice éclairée comme Sharon Stone, passée récemment admirer les gravures de Philippe Pèlerin, a négocié férocement les prix. « Je n’ai rien voulu lui vendre, parce qu’elle discutait trop les prix. Si on annonce un prix à 200 euros et que le client nous en propose 30, là c’est indécent. Il faut savoir garder une certaine mesure », raconte le pucier. Même si, selon lui, le problème ne se situe pas uniquement sur le compte en banque des acheteurs. « Il ne faut pas être dans une optique uniquement commerciale. Il faut aussi redonner aux gens l’envie du bel objet, une éducation esthétique qui leur donnera envie de repasser par les Puces », préconise-t-il, avec une seule idée en tête : faire sortir le métier d’antiquaire de « sa morosité latente ». Une atmosphère classée… Cette morosité des puciers contraste avec le sourire tranquille affiché par les flâneurs du jour, venus piocher avec gourmandise dans cette gigantesque boîte à souvenirs de sept hectares. Parmi eux, Antoine et Lisa, un jeune couple venu de Bretagne pour découvrir ce « gros bric à brac où on peut trouver de tout à pas cher. On vient voir ça en vrai, on en a tellement entendu parler à la télé. ». Plus loin, une quadragénaire tout émoustillée s’enveloppe dans sa dernière trouvaille : un manteau crème vintage. Elle vient de « faire un chopin », comme disent les puciers. Autrement dit : une bonne affaire. « C’est une pièce unique, et c’est de la qualité, au moins ça ne fiche pas le camp au bout de deux lavages, et puis je le donnerai à mes enfants ! », se réjouit-elle. A quelques mètres de là, au marché Dauphine, Marie entre dans un magasin de meubles XXe siècle, en quête d’un fauteuil confortable : « Je viens chercher le côté brocante sur le trottoir et dans les magasins, c‘est plus cher mais original. Pour moi les Puces, c’est une bonne balade du dimanche avec plein de choses à voir et un côté un peu folklore de Paris. Et puis c’est historique, il y a des gens qui sont là depuis des années ! ». La preuve, s’il en fallait, que les Puces continuent, contre vents et marées, d’attirer les chineurs d’histoire et d’ambiance. A tel point qu’elles furent le premier lieu touristique à être classé Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager, au titre de son atmosphère, un patrimoine par définition ni palpable, ni quantifiable. Certains hument cet air indéfinissable depuis maintenant quelques décennies. C’est le cas de Sarah Rozenbaum, installée avec sa mère aux « Galeries Farfouillettes », passage L’Ecuyer-Vallès. Sa grand-mère a commencé aux Puces après-guerre, en 1946. A l’époque, la marchandise se résumait aux balles de vêtements venus des Etats-Unis. Aujourd’hui Sarah est spécialisée dans la mode féminine des XIX et XXe siècles jusqu’aux années 1950. Son activité illustre bien la dimension de musée vivant que prennent les Puces. Les costumières du cinéma et du théâtre se pressent chez elle pour faire revivre des tenues historiques qu’elles ne trouveraient pas ailleurs. Elle a ainsi fourni des chemisiers pour le téléfilm retraçant la vie de Coco Chanel. Sarah Rozenbaum s’anime : « Tenez, ce petit tailleur en velours de soie des années 40, c’est de la qualité, le tissu, la coupe. Aujourd’hui, c’est le vêtement kleenex. Je ne pense pas qu’en 2100 il existera des vêtements de 2008. Il n’y aura plus de patrimoine du vêtement ! Alors que moi j’ai des choses du XVIIIe, comme ce gilet blanc d’apparat pour homme en soie, c’est quand même fabuleux! » La musique participe aussi beaucoup de cette atmosphère culturelle et historique. Marcel Campion, l'incontournable président des forains de France - responsable entre autres de la Foire du Trône et de la Grande roue des Tuileries - et nouveau propriétaire de la Choppe des Puces, vient de rouvrir l'établissement mythique qui promet de drainer de nouveaux visiteurs. Ce bar centenaire a vu passer des générations de guitaristes manouches en devenir, du frère de Django Reinhardt à Thomas Dutronc. « Ça fait plus de 50 ans que je connais ce petit bar, à l’époque, j’étais marchand de fringues et l’hiver, j’étais avec ma caravane en remise près du périph’, donc je venais à la Choppe des Puces. Les Puces, c’est la musique pour moi, mais ça ne m’empêche pas d’aller faire un tour chez les marchands, j’y ai découvert des petits trésors, par exemple une petite roue de casino émaillée des années 1900. Je discute, je négocie, j’attends parfois 2 ou 3 mois », raconte-t-il. Marcel Campion entend apporter sa pierre au renouveau des Puces en ouvrant une école de musique – pas uniquement manouche, et une salle de concert - la Grande Choppe des Puces. Depuis peu, les rythmes reggae sont également entrés dans les Puces, avec l’ouverture d’un bar jamaïcain. « Les antiquaires sont rastas dans leur assiette et dans leur verre », assure Kunta Kenté, le patron du RedGold &Green. Il n’y a qu’aux Puces que vous aurez la chance d’entendre une phrase aussi délicieusement décalée. Atmosphère, atmosphère. Tentative de modernisation des puces Si le patrimoine des Puces offre un argument touristique et commercial de taille, Nicolas Moufflet, le tout nouveau Président de l’Association de Développement et de Promotion des Puces de Paris- Saint-Ouen (ADPPPSO), aimerait, lui, moderniser l’institution. Fier de ce patrimoine, il se méfie néanmoins de la force d’inertie que celui-ci porte en lui. Les Puces ne peuvent pas vivre sur leurs acquis. « C’est vrai que le marché aux Puces est resté dans ses habits du XIXe siècle, dans ses habits physiques et urbains, et aussi dans certaines pratiques commerciales », constate Nicolas Moufflet, lui-même antiquaire d’affiches et de gravures sur le marché Biron. Les Puces commencent à peine à mesurer leur importance économique. Les premières statistiques sur l’activité des marchands n’ont été réalisées que très récemment, en 2006. Elles ont conclu à un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros, qui représente 50% du marché en Ile-de-France de l’art et de l’antiquité, hors salles de vente, et 15% du marché national. Les statistiques sont un premier pas vers la modernisation des Puces. Nicolas Moufflet entend les utiliser pour aller vers une gestion des Puces comme d’un centre commercial. Le terme en fait sursauter plus d’un. Il faudrait d’abord améliorer l’accès aux Puces, mal desservi par les transports en commun, et ouvrir des places de parking, qui font cruellement défaut. « Et puis le développement des Puces va passer par la communication. Il faut qu’on se mette à communiquer comme les grandes enseignes commerciales. Les Puces et les antiquaires ont souvent compté sur leur nombre, leur concentration, mais ce n’est plus suffisant. On a déjà un site web, mais on pourrait imaginer qu’il y ait sur ce site une offre commerciale, un catalogue permanent avec les nouveaux arrivages de la semaine. On peut aussi imaginer que chaque marchand ait sa petite boutique en ligne », imagine-t-il. Cette évolution risque de prendre du temps, si l’on en juge par la sociologie des quelque 1800 marchands présents sur les Puces, âgés pour la plupart de plus de 50 ans.Certains clairement rétifs à la modernisation, tel ce marchand, installé depuis 37 ans sur le marché Jules Vallès, qui regrette son insouciance d’antan : « nous sommes devenus des fonctionnaires de la brocante, on est obligés de faire nos heures, sinon il n’y a pas de clients. Et de toute façon, les allées sont désertes depuis cette invention pathétique de l’ordinateur et du portable. Fouiller dans un grenier, ça n’intéresse plus les jeunes». D’autres, comme Sarah Rozenbaum, qui a son site Internet mais ne vend pas en ligne sa marchandise, que le client doit nécessairement voir et toucher, luttent justement contre l’inertie conservatrice des vieux antiquaires et brocanteurs : « Il y a le fameux mauvais accueil des vieux brocanteurs qui jouaient aux cartes et qui se fichaient des badauds, parce qu’ils vendaient à l’export ou à d’autres marchands, c’est vrai qu’ils devraient être plus accueillants, notre image de marque est à refaire à 100%. », affirme-t-elle dans un large sourire. Entre patrimoine et commerce en ligne, les Puces doivent s’adapter et réinventer un modèle. Et elles ont pour cela une force : leurs 124 années d’expérience... –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Là, on avait bien passé 2 heures (2x une heure) sans en faire le tour. Cela ressemblait plus à un cours de français... C'était autour de 228, on remet ça? Comme une longue marche. http://www.rfi.fr/francefr/articles/109/article_77764.asp
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